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Papier présenté au groupe de travail "Public Administration, Technolgy and Innovation", de la conférence EGPA de Bergen, 2012
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Cette contribution rend compte d'une recherche-action orientée vers la construction d'un système de pilotage visant à concilier management stratégique et management opérationnel. Impulsée par la nécessité d'objectiver les processus et résultats à tous les niveaux de l'organisation, cette démarche découle à la fois d'effets de contexte (influence normative de la Loi Organique des Lois de Finances) et d'une volonté interne au Service Départemental d'Incendie et de Secours des Bouches-du-Rhône (SDIS 13). Afin de mener à bien la production des tableaux de bord multidimensionnels nécessaires à cette objectivation, le SDIS 13 s'est rapproché de l'Institut de Management Public et de Gouvernance Territoriale (IMPGT). L'expertise méthodologique ainsi apportée, alliée à un mode de production participatif, permet de poser les conditions de l'innovation par la recherche et d'un meilleur partage, à terme, des expériences et des connaissances. |
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Papier présenté le 7 mai 2011 à l'université de Tallinn (Estonie), lors de la conférence de constitution du groupe de travail Public Administration Technology and Innovation au sein du GEAP
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Résumé : L'Europe et les joutes d'innovation (Claude Rochet, Roger Miller): Beaucoup considère l’innovation comme un processus ingérable, miné de risques. Le processus d’innovation est encore considéré comme stochastique :en lançant 1000 projets, il y en aura bien un qui réussira et qu’un succès foudroyant compensera les pertes. Plusieurs approches suggèrent des structures de présélection afin d’éviter des approches aussi coûteuses. La recherche que nous avons menée en collaboration avec l’Industrial Research Institute de Washington, propose une vision plus nuancée. L’innovation devient un processus gérable à partir du moment où les gestionnaires prennent du recul par rapport aux prescriptions normatives qui partent du principe que le processus est uniforme, et admettent que diverses règles et pratiques peuvent s’appliquer. En fait, pour que puisse être gérée l’innovation, des approches et des pratiques distinctes doivent s’harmoniser aux contextes, aux savoirs pertinents ainsi qu’aux différentes catégories de produits et de services. Il y aurait ainsi des idéaux-types de pratiques d’innovation qui permettrait d’approcher des stratégies en fonction des types de produits et de marché. Telle a été l’hypothèse de départ de notre recherche. (Congrès de l'AIMS, juin 2010 |
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Remis à la professeur Carlota Perez, le 20 octobre 2009 à l'Université de Tallinn (Estonie): un ouvrage unique sur sur les cycles technologiques, une contribution des meilleurs auteurs sur la question!
Techno-Economic Paradigms: Essays in Honor of Carlota Perez (Relié)
de Wolfgang Drechsler (Sous la direction de), Erik Reinert (Sous la direction de)
" The publication of this book to crown the life and work of Carlota Perez in the service of research into technology cycles and their relationship with financial cycles comes at exactly the right time because, unfortunately, her analysis has proved to be absolutely right: about 30 years after the start of the fifth technology cycle based on information and communication technologies, the crisis is upon us. It is a global, systemic crisis similar to that of 1929, the one that separates the two phases of Kondratiev cycles (which do indeed always seem to last 50 to 60 years), even as those who waxed lyrical about the new economy were predicting their disappearance. Carlota Perez steadfastly maintained in recent years that the dot.com bust in 2001 was not the real crisis that, given the continuing split between the real and the virtual economy, was still to come. Her work helps give us a better understanding of the relationship between capitalism and society as a system based on disequilibrium, emphasising the specific role of a financial capitalism that first fuels then dampens entrepreneurial ardour, this being the genuinely new anthropological model of capitalism as identified by Schumpeter." (...)
PDF Final printed version
Français
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Paru dans Modernizing Government in Europe, Speyer, 2007 (Allemagne), sous la direction du professeur Hermann Hill
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Nouvelle version (dans Information Polity), revue et augmentée avec le concours de Johanna Habib et de Edina Soldo (septembre 2009)
Using Information Systems as a Legitimate Subversive Agent: The Case of the Monitoring of French Scientific Research
The new budgetary framework to be implemented since 2006 onwards in the French budgeting system based on a management by results implies a profound reengineering of the relationships between central administration and autonomous agencies in charge of implementing the policy. We study the case of the French research policy which is carried out through a network of 160 universities and 40 specialized scientific agencies, all of them enjoying a statutory autonomy.
Information systems are the key to align processes from the field's operators to the central objectives of the public policy. A new design is needed requiring an approach we call urbanization, that is thinking the global architecture as a relevant city map instead of the spaghetti networks inherited from the legacy system.
Managing such a project is, whereas speaking about technological issues, raising strategic questions about the new relations between the centre and the periphery and implies partly solving the dilemma between local strategic autonomy and the central impetus the state must give to enforce the political objectives of the government.
First, we explain why information systems are a critical issue in the center periphery relationships. Secondly we analyze how the IS reengineering may be an enabler of the strategic dialogue between the central administration and autonomous agencies. Thirdly, we draw on the difficulties we met with to design the new capabilities to be improved and we conclude on the paradigm shift required in the public management concepts.
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L'innovation: une affaire d'Etat?
Piloter la réforme face à la III° révolution industrielle
Thèse de doctorat en sciences de gestion
- Innovation: a state affair?
- Steering the reform facing with the IIIrd Industrial Revolution
Doctorate in business administration
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Par Claude Rochet et Olivier Keramidas,
Le secteur public serait, d'après le sens commun, caractérisé par une forte résistance au changement. Est-ce justifié ? Dans cette recherche, nous adoptons la distinction northienne entre institutions et organisations en nous focalisant sur ces dernières et leur capacité de changement. Nous tentons d'identifier tout au long de cette étude le levier stratégique le plus efficace pour opérer un changement organisationnel dans le secteur public.
Nous procéderons à une revue de littérature basée sur les stratégies de changement et leur mise en contexte dans les organisations publiques. Puis, nous synthétiserons les conclusions de quatre cas autour d'une question : peut-on bâtir des organisations publiques capables de co-évolution avec leur environnement ? Nous en dégagerons des stratégies d'évolution des organisations publiques, en réponse à un état de crise, constituant un vecteur de changement organisationnel. Nous conclurons sur l'intérêt de la crise comme vecteur de changement organisationnel dans les organisations publiques.
Mots clés : Management public, gestion par la crise, changement organisationnel
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The Risks of Efficiency Indicators in the Monitoring of Public Policies (septembre 2005)
The deep upheavals of the public sphere, which take place today, are above all the result of a long basic reflection on the future of a more efficient management of the institutions but also of the organizations. In France, we are confronted today with a requirement for organisational change. The LOLF Reform (the new budgetary law framework) is a convincing illustration: the simple concept of public management is gone beyond management of objectives, to be based on a concept of efficiency of the public policies. These problems thus concern directly the idea of performance of the public sector, which is largely under scrutiny. Admittedly, it is necessary to clearly distinguish measurements of performance within the organizations from those used for the political systems. Besides, we will show, throughout this article, the inevitable drift of a performance management system that would neglect the institutional and decisional aspects, which would confuse the managerial tools with the policies of application of the performance criteria. |
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Communication à la XIV° conférence de l'AIMS (juin 2005):
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La dynamique des relations PME innovantes Grandes Entreprises
Ce document a été réalisé dans le cadre du groupe de travail du Cercle de l'Innovation du CIGREF, piloté par Jacques-Benoît Le Bris, Directeur Business Intelligence de Rhodia. Nous tenons à remercier les membres du groupe de travail qui ont contribué à ce rapport
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Didier Lambert, DSI - Essilor, Président du CIGREF
Georges Epinette, Directeur général STIME, Groupement des Mousquetaires, Trésorier du CIGREF
Pierre-Laurent Dugré, consultant en management, Grandir Conseil
Emmanuel Leprince, Délégué général - Comité Richelieu
Claude Rochet, Professeur - Université Paul Cézanne
Michel Safars, Directeur des opérations - INRIA Transfert
Serge Soudoplatoff, Président - Almatropie
Rouba Taha, Chargée de programme - CIGREF
Les cahiers de recherche du Cigref
Cahier de recherche n°3 "Spécial Innovation" (09/2006)
"La recherche, aujourd'hui, nous permet d'identifier aujourd'hui trois terrains de jeu pour l'innovation :
- Au niveau macro, les systèmes nationaux d'innovation, avec une nouvelle approche des relations entre création de connaissance, innovation technologique et création de valeur.
- Au niveau meso, les jeux d'innovation, fruits de la recherche du programme MINE auquel s'est associé le Cigref et qui permettent d'identifier de nouveaux groupements d'entreprises non plus basés sur leur activité (les DAS, « domaines d'activités stratégiques »), mais sur leur pratique d'innovation.
- Au niveau micro, avec le développement de la conception modulaire que permettent les technologies de l'information." (...)
Cahier de recherche n°2: De la création de connaissance à la création de valeur (09/2005)
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(...) Quand Fred Brooks, un des trois architectes de lIBM 360, publia pour la première fois ce qui est devenu un classique, The Mythical Man Month, il formula de manière typiquement abductive ce qui est devenu la « loi de Brooks » : ajouter du personnel à un projet en retard ne fait quaccroître son retard. Pour Brooks, ce qui créait de la valeur cétait larchitecture des équipes qui formait le système complexe quest le projet. Ajouter du personnel ne pouvait que perturber cette architecture et accroître les coûts
de transactions internes du projet, et donc le retarder encore plus. Ce principe sest confirmé de manière
déductive et empirique par les travaux de Baldwin et Clark sur larchitecture modulaire des systèmes complexes (2000, 2005) et la réédition 20 ans plus tard du livre de Brooks na pu que mettre laccent sur la pertinence de ses analyses.(...)
Cahier n° 1: Les leviers de la création de valeur à lère des technologies de linformation (09/2004)
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Comment les technologies de linformation créent-elles de la valeur et comment la mesurer ?
Cette question qui est au cur de la raison sociale du Cigref et de sa stratégie Cigref 2005 se retrouve légitimement dans la préoccupation majeure de ses programmes de recherche. Elle est au cur des programmes des grands centres de recherche, quil sagisse du MIT, de lUniversité de Groningue qui a constitué une base de données très complète sur les liens entre TIC et croissance de la productivité, ou du réseau dUniversités rassemblées par lEcole Polytechnique de Montréal autour du développement des compétences organisationnelles et des pratiques dinnovation comme condition de la création de valeur par la technologie.
Un premier constat en découle : la technologie, dans sa dimension technique - le t e c h n é de technologie - est mobile dès lors quelle trouve un milieu accueillant quant à la culture et aux connaissances opérationnelles- le l o g o s de technologie et ce dautant plus, que dans le cas de la révolution industrielle anglaise, les innovations ne reposaient pas encore sur la science mais sur des améliorations techniques issues du travail des praticiens. Quand on se pose la question du rôle de la maîtrise des techniques dans le ......
Cahier introductif: Linnovation : le défi de la société de linformation (09/2004)
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Le lien entre développement des TIC, croissance du PIB et productivité des firmes semble être aujourdhui établi, sanctionnant la fin du « paradoxe de Solow », même si les liens de causalité et la nature exacte de la contribution des TIC à la croissance restent sujets à investigation.
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Par contre, et contrairement aux anticipations imprudentes des marchés financiers, les investissements en TIC ne se traduisent pas, au-delà de leffet immédiat de substitution du capital au travail, par une meilleure profitabilité des firmes dont le taux de profit réel reste bas.
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Une comparaison avec les révolutions technologiques précédentes permet de comprendre la dynamique des cycles technologiques qui sinscrivent dans le temps long. Ce temps long est lié aux transformations en profondeur des organisations et des sociétés qui seules peuvent permettre de tirer profit des innovations technologiques.
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Nous entrons dans un nouveau cycle technologique où la création de valeur repose sur des flux continus de création de connaissances qui génèrent de nouvelles opportunités basées sur la combinaison des technologies entre elles. Leur intégration dans des produits résultera dune nouvelle architecture des processus dinnovation et des partenariats, au-delà du périmètre juridique de lentreprise.
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Pauvre manager, qui ne serait qu'un psy ! (septembre 2003)
Résumé:
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Certes pas inutile, la culture psy que certains prônent dans lentreprise revient à doter un cycliste dune rustine quand il lui faut changer de braquet pour franchir des montagnes. La nouvelle donne de la révolution technologique crée un champ dinnovation où la créativité, lintuition, la fertilisation des idées, ou brainware, sont les principaux créateurs de valeur. Or on ninnove quà partir de son histoire, de sa culture. Pour cela, il faut revenir à ce qui fait le génie du stratège : vision du futur et sens de lopportunité. Bref, réintroduire de la sagesse dans le management.
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Making crisis a momentum for change within public service
New release: May 11, 2004
Abstract :
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Public sector is traditionally presented as reluctant to change. Using the adaptative systems framework and following a grounded theorizing approach, we analyze four cases of successful organizational transformation through the management of crises as a momentum for change. Crises help only if they are managed as such a momentum.
Our conclusion is that organizational dynamics is roughly the same in the private and in the public sector and an appropriate crisis management may lead to a performing organization.. As a conclusion, we stress the key success factors for a successful management of crisis as a momentum for change: learning is the key point and public managers appear to have a fair ability.
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Les conditions de la création de valeur par l'entreprise
Le 30 aout 2001, le MEDEF consacre son université d'été au thème " Marchés financiers, créateurs ou destructeurs de valeur ". J'y consacre le papier suivant, préparé pour l'un des intervenants:
La doctrine dominante est que la création de valeur par l'entreprise doit se mesurer uniquement à la valorisation des avoirs des actionnaires financiers. Nous montrons que cette conception non seulement ne mesure pas la création de valeur économique par l'entreprise mais encore est à moyen terme, un facteur de destruction de valeur en tuant le métier et la spécificité concurrentielle de l'entreprise. La performance économique ne peut être que globale et les conditions en sont créées par les politiques publiques. Cette conception défendue par les économiqtes classsiques depuis Adam Smith et David Ricardo, est déformée par les économistes neo classiques qui veulent faire procéder l'optimisation globale de l'économie de la seule optimisation des intérêts individuels. L'actualisation de la pensée des économistes classiques est aujourd'hui représentée par les économistes du développement qui donne la priorité au développement durable, fondée sur l'épanouissement de l'ensemble des capacités humaines et non sur la seule croissance économique.
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Intervention de Jean-Pierre Chevénement (.pdf)
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La France n'est-elle qu'une zone industrielle?
Le rapport Charzat est étonnant. Il illustre la contradiction de la politique d'ouverture à la mondialisation libérale. Soit la France, 4° puissance industrielle, joue de ses avantages concurrentiels dans la compétition mondiale, ce qui suppose une politique nationale volontariste, soit elle joue la carte de l'ouverture des frontières tous azimuts et doit s'aligner sur les lois dictés par les leaders de l'économie mondiale. Dans le premier cas, cela repose sur une politique publique volontariste qui a un coût qui doit procurer un bénéfice. Dans le second on doit entrer dans une logique de zone industrielle: la politique n'est plus que l'alignement sur le moins-disant en matière de coûts. La France a ses châteaux, sa nature, son climat ses fromages et ses vins : il lui reste à baisser le coût au mètre carré du " site France " selon le terme en vogue à Bercy. (...) (juillet 2001)
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Commentaires sur le livre blanc « l'e-gouvernement en France » de la firme EDS
A l'occasion de l'installation du nouveau gouvernement et notamment d'un nouveau ministre de la Réforme de l'Etat, la firme EDS [1] publie un livre blanc sur le « e-gouvernement ». Partant d'un constat d'un « retard français » apparent, EDS propose que le recours aux TIC se tourne maintenant vers la reingéniérie des processus métiers pour dégager de réels gains de productivité et avance une solution, l'externalisation des fonctions systèmes d'information de l'Etat vers des firmes comme EDS au nom du « partenariat » entre le public et le privé comme cela est le cas dans plusieurs autres pays cités en exemple.
Ce livre mélange plusieurs séries d'arguments qui méritent d'être analysés et remis en perspective pour évaluer l'intérêt et les risques d'un tel « partenariat ». (Juillet 2002)
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Dynamique industrielle et nouvelles technologies: (.pdf)
Si le lien de corrélation entre développement des NTIC et croissance est indéniable, il ne peut cependant être établi de manière précise et certaine, ce qui conduit à regarder avec circonspection le techno-lyrisme dominant.
Les gains de productivité constatés le sont surtout dans les industries productrices de technologies plus que chez les utilisateurs. Nous sommes encore loin d'avoir atteint le stade de plein développement de la révolution technologique induite par les NTIC.
De ce fait il est essentiel pour les économies de maintenir un haut niveau de recherche-développement sous peine d’être évincées par l’avance considérable prise par les Etats-Unis.`
La prise de conscience tant dans les entreprises que parmi les pouvoirs publics est toute fois insuffisante du fait d’une incompréhension de la nature de la révolution technologique et notamment du dynamisme de la politique technologique américaine dont l'ensemble des responsables européens tire des conclusions souvent erronées.(Septembre 2001)
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Éducation et économie du savoir
Les savoirs évolueraient-ils si vite qu'il ne serait plus nécessaire d'apprendre, mais "d'apprendre à apprendre"? En deux clics on accéderait par Internet à des bases de connaissances actualisées. L'apprentissage pourrait donc se résumer à des compétences opérationnelles permettant "d'apprendre tout au long de la vie" grâce aux nouvelles technologies de la communication. La responsabilité de la formation serait donc transférée sur l'individu seul, la présence du maître étant rendue inutile à partir de l'âge de dix ans. Telles sont les thèses soutenues par la Table Ronde des Industriels Européens (ERT) à la base des réformes de l'éducation en Europe. (Paru dans "Panoramiques ", février 2002)
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La maîtrise d'ouvrage stratégique des projets complexes, le cas des ERP
L'implantation d'un progiciel de gestion intégré (en anglais ERP) n'est pas un simple projet informatique mais un projet complexe et à risque qui nécessite une gouverne appropriée et la conception d'une maîtrise d'ouvrage spécifique.
A travers l'exemple des projets ERP, ce sont les points clés de la maîtrise d'ouvrage des projets complexes qui sont abordés ici. (Mai 1998)
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Papier au format .pdf
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Mettre en oeuvre l'intelligence collective
Nous entendons par intelligence collective la dynamique d'acteurs se rassemblant autour de finalités partagées, rendue possible par une mutation culturelle et la maîtrise des nouvelles technologies de communication.
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Innovation et éthique
La part croissante des nouvelles technologies dans les facteurs de production donnent une place toujours plus importante à l'innovation. Le choix éthique y trouve une nouvelle importance : dans le contenu des innovations, car l'innovation de rupture c'est créer de nouveaux produits pour des besoins qui ne sont pas encore révélés, de sorte qu'innover c'est engager fatalement un débat sur le sens. Dans les processus ensuite, car l'innovation de rupture ne peut plus se contenter des organisations cloisonnées que nous connaissons et nécessite une libération de deux énergies : la confiance et la créativité. Ce jeu nouveau suppose de nouvelles règles, qui, si elles ne sont pas respectées, conduisent droit à l'échec.
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Paru dans "Entreprise éthique ", avril 1998
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Récentes innovations dans le domaine du véhicule électrique (avec Marcel COTE):
La présente note présente les recherches actuelles en matières d'accumulateurs pour véhicules électriques (APEC) et de développement d'un nouveau concept véhicule hybride série (GROUPE DE TRACTION COUTURE, GTC). Ces recherches ont été développées sous l'impulsion d'Hydro-Québec. Elles ont atteint le stade de développement opérationnel pour la technologie APEC, et ont cerné les problèmes encore à résoudre pour l'architecture GTC ainsi que les hypothèses possibles de concepts véhicules. (Document de travail, 1997)
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L'environnement et la stratégie de l'entreprise
L'environnement est une contrainte nouvelle pour les entreprises industrielles que la réglementation rendra prochainement incontournable.. Mais loin de n'être qu'un coût externe supplémentaire, l'environnement peut être l'occasion de rechercher un avantage concurrentiel durable à moyen et long terme, dans la mesure où sa prise en compte accroît la fiabilité des process industriels et la valeur des produits et services privés à la clientèle. Cette note fait le point sur le lien entre stratégie et environnement, ainsi que sur les éléments à prendre en considération pour la création d'une fonction environnement. (Document de travail, 1993)
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