Site de Claude Rochet
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Dernière mise à jour: 3/05/13
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Qu'est-ce qu'une bonne décision publique? Un programme de rechercheQu'est-ce qu'une bonne décision publique ? La manière de répondre à cette question trace une ligne de démarcation qui ne sépare pas des divisions politiques classiques entre droite et gauche, mais entre deux approches des capacités humaines à régir la vie en société qui repose sur deux théories de la connaissance fondamentalement opposées. Pour les modernes, le monde est gouverné par des lois rationnelles qui s'expriment dans le fonctionnement de l'économie. La question du « bien » se résume donc à la compréhension parfaite de cette rationalité et exclut par conséquent la discussion éthique sur la nature du bien. Si les post-modernes nient l'existence d'une raison humaine, le relativisme cognitif et moral qu' ils professent élimine tout autant cette discussion. La recherche menée autour du progrès technologique et des techniques managériales montre au contraire que l'interrogation sur la nature du bien est au cœur de la gestion de l'innovation et du changement, face aux diverses options qu'elle ouvre, et qu'il n'existe pas de bonne réponse universelle, contrairement à ce que les organisations internationales comme l'OCDE et la Banque mondiale ont propagé par les concepts de « bonne gouvernance ». Cette interrogation sur la nature du bien était au cœur de la philosophie politique classique à laquelle il est proposé de faire retour. Il en résulte un programme de recherche pour refonder la décision publique sur les questions politiques fondamentales et la dégager du managérialisme actuel.
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POLITIQUES PUBLIQUES: DE LA STRATEGIE AUX RESULTATS
« Bien faire les bonnes choses », ce slogan simple mais rien moins qu’évident pourrait résumer l’ouvrage de Claude Rochet qui est à la fois une revue de la littérature sur le rôle des politiques publiques apportant aux lecteurs des perspectives bien différentes de ce qu’il a été habitué d’entendre, un ouvrage académique basé sur des recherches de terrain, et un ouvrage de méthodologie très opérationnelle qui pourra devenir le livre de chevet de tout responsable impliqué dans la conception et la conduite d’une politique publique. L’auteur, professeur d’université qui a occupé des fonctions dirigeantes dans le secteur privé et dans le secteur public, apporte ici à la fois le fruit de ses recherches et de son expérience de terrain. Sa conception et sa facture sont extrêmement originales, son ton incisif et sa portée plus que pédagogique. Le tout est riche sans être jamais foisonnant ou confus, ni dépourvu d’humour. Un ouvrage indispensable pour qui veut y voir clair dans le débat confus sur le rôle de l’Etat et de la dépense publique !
De Boeck Editions Compléments en ligne Présentation générale |
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Paru 17 mars 2007
L'INNOVATION, UNE AFFAIRE D'ETATGagnants et perdants de la III° révolution industriellePréface de Robert Le Duff A en croire l'opinion dominante, innovation et Etat seraient incompatibles. L'Etat ne sait que faire peser sur l'économie une gangue bureaucratique qui l'asphyxie et décourage l'initiative. Il est en outre mal géré et est incapable d'intégrer l'innovation dans son fonctionnement. La seule solution, prônée par les organisations internationales et le courant dominant est de réduire son rôle pour faire plus de place au marché. La recherche menée par Claude Rochet, historien et gestionnaire, chercheur et professionnel de l'entreprise et du secteur public, montre que cette opinion est fausse. C'est l'Etat qui a assuré la croissance économique depuis le XVI° siècle et qui continue à jouer un rôle déterminant dans la redistribution des cartes en cours de la III° révolution industrielle, celle des technologies de l'information. Bien sûr, ce n'est pas n'importe quel Etat, mais Claude Rochet, en faisant le bilan des réformes entreprises dans les grands pays développés durant les 20 dernières années, montre d'une part que les réformes basées sur la suprématie du marché n'ont pas fonctionné et que d'autre part, en s'appuyant sur des cas précis, les administrations publiques sont parfaitement réformables. « L'innovation, une affaire d'Etat » est un livre d'histoire qui explore le temps long de l'évolution économique et institutionnelle depuis le XVI° siècle, où le libéralisme a été bien souvent une illusion d'optique soigneusement entretenue par les puissances dominantes pour empêcher les pays en retard de mettre en œuvre les mêmes politiques qui ont assuré leur succès. « L'innovation, une affaire d'Etat » est aussi un livre de gestion qui entreprend une analyse approfondie des réformes de la gestion publique entreprises ces vingt dernières années dans le monde anglo-saxon et en France, avec une analyse particulièrement détaillée des réformes en cours avec la LOLF et de cas de réformes organisationnelles réussies aux Etats-Unis et en France qui infirment les accusations dont les organisations publiques sont accablées. « L'innovation, une affaire d'Etat » est enfin un livre de philosophie politique car, au-delà de la gestion, ce sont les idées qui gouvernent le monde et la qualité des élites politiques qui produisent les bonnes idées. Entre la Chine, les Etats-Unis, l'Europe, qui est en train de perdre, qui est en train de gagner ? « L'innovation, une affaire d'Etat » vous apporte des éléments de réflexion incontournables. |
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Chapitres d'ouvrages |
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Ce livre est épuisé et est remplacé par "Politiques publiques: de la stratégie aux résultats"
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Décembre 2002, La Documentation Française
La mise en oeuvre des politiques publiques par les établissements publics nationaux: de la conception de la stratégie à l'élaboration de la politique. Menée conjointement à une analyse comparative au sein de huit pays de l’OCDE,l’étude souligne les atouts du système français d’établissements publics en même temps que ses limites. |
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" Faut-il toujours apprendre? " La question pourrait paraître triviale. Toutes les espèces vivantes apprennent tout au long de leur vie. Mais l'homme est la seule à être capable de capitaliser le fruit de ses apprentissages en savoirs et de les transmettre à ses enfants. Elle n'en est pas moins au centre d'un débat fondamental pour la politique éducative mais aussi pour la société tout entière. Si elle en prend conscience au travers de phénomènes les plus aberrants et les plus visibles, les théories sous-jacentes sont souvent méconnues: (téléchargez l'introduction ) |
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Un précis d'incorrection politique à l'usage des jeunes générations |
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"Managez vos associations"
1992, Calman-Levy
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